L’association d’agriculteurs bio et de chercheurs se donne ainsi sept mois pour établir dans une approche participative un programme qui sera dévoilé en avril 2020. Au cours des prochains mois, le Grab va analyser les résultats de ses quatre décennies de travaux, débattre des besoins et des objectifs de la recherche bio. Les thématiques et les stratégies de recherche seront actualisées. Les méthodes de recherche pour les mettre en œuvre seront aussi abordées, des approches analytiques ou systémiques aux recherches participatives.
Le Grab distingue trois niveaux d’action pour structurer ses recherches et diffuser ses résultats :
- stratégie directe : argile (pour combattre le puceron cendré du pommier), filets (Alt’Carpo contre le carpocapse du pommier), paillages biodégradables contre l’enherbement, huiles essentielles notamment avec des propriétés antifongiques;
- stratégie indirecte : fertilisation organique, engrais verts et semis sur couverts végétaux, prophylaxie comme face à la tavelure, fleurs contre prédateurs;
- stratégie système : une approche globale, avec des variétés productives mais plus tolérantes aux maladies et aux ravageurs. En viticulture, le Grab a investi très tôt la recherche de cépages hybrides tolérants au mildiou et à l’oïdium. Autres travaux : des itinéraires techniques pour éviter les nématodes à galles en maraîchage sous abri ; de l’agroforesterie.