Le contrat de solutions pour réduire les phyto signé par le ministre

Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l'Alimentation ; Philippe Mauguin, P-DG de l'Inra ; et Éric Thirouin de la FNSEA ont signé le préambule du contrat de solutions. Photo : Min Agri
Lundi 25 février, Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l'Alimentation; Philippe Mauguin, président directeur général de l'Inra ; et Éric Thirouin, secrétaire général adjoint de la FNSEA, ont signé le préambule du contrat de solutions. Ainsi, l’État et les 43 partenaires du cntrat de solutions, dont Légumes de France et la FNPF, affirment leur engagement « fort et volontariste commun dans la transition agroécologique de l’agriculture française, vers une diminution de l’utilisation, des risques et des impacts des produits phytopharmaceutiques. »

Parmi les engagements du contrat de solutions pour atteindre l’objectif de réduction des phyto, -25 % en 2020 et -50 % en 2025, et sur la sortie prochaine du glyphosate, les partenaires s’engagent à approfondir les multiples leviers possibles (pratiques agronomiques, amélioration des plantes, agriculture numérique, agro-équipements et robotique, biocontrôle, produits de protection des plantes innovants, démarches de filière et de territoire…), et à anticiper, autant que possible, le retrait des substances particulièrement préoccupantes. L’enjeu est aussi de communiquer activement sur les démarches engagées vers le grand public, les parlementaires, les élus locaux et les organisations environnementales et de consommateurs.

Une association « Contrat de solutions » doit être créée, composée de plusieurs collèges, dont un représentatif des producteurs, au sein duquel sera désigné le président de l’association, et d’y intégrer les structures d’ampleur nationale partageant l’ambition de construire une trajectoire de progrès pour la protection des cultures.

De son côté, l’État s’engage notamment à consulter les représentants du contrat de solutions sur les orientations prises en matière de protection des cultures, et l’Inra s’engage en particulier à poursuivre et amplifier ses recherches sur les alternatives aux produits phytopharmaceutiques et sur les systèmes de production agricole économes en pesticides, aux plans national et européen.

La mise en œuvre des engagements de chaque partie s’inscrira dans un processus d’évaluation continu et partagé, indique le texte signé. Elle fera l’objet d’un bilan récapitulatif tous les ans établi a minima à partir des indicateurs que chaque partie s’est engagée à développer.
 

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