L’Ademe propose de rendre payants les sacs d’emballage fruits et légumes

L’avis de l’Ademe concerne les sacs d'emballage pour fruits et légumes disponibles en magasin : sacs plastiques biosourcés et compostables domestiquement, sacs papier et hybride et les sacs réutilisables en plastique ou en tissu. Photo : markara/Adobe Stock
La loi de transition énergétique pour la croissance verte a mis fin en 2016 à la mise à disposition, à titre onéreux ou gratuit, de sacs en matière plastique à usage unique en caisses et au rayon fruits et légumes, afin de réduire la pollution plastique. Ces sacs ont été remplacés par les sacs en plastique biosourcés et compostables à domicile, les sacs 100% papier, les sacs hybrides (sacs papier avec fenêtre généralement en plastique) et les sacs réutilisables, en tissu ou en plastique (épaisseur 50µm).
Le 14 novembre dernier, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a publié un avis sur ces sacs d'emballage de fruits et légumes proposés dans les magasins alimentaires.
Pour réduire l’impact environnemental et les risques d’abandon, l’agence recommande de privilégier les sacs réutilisables et de maximiser leur réemploi, au minimum une dizaine de fois. Elle propose également de rendre payante la mise à disposition des sacs d'emballage de fruits et légumes. « Cela amènera l’utilisateur à porter une plus grande attention à l’utilité de prendre un sac et contribuera à favoriser le réemploi de ces sacs. Cette recommandation peut être élargie à l’ensemble des sacs mis à disposition dans tous les lieux de vente », indique l’Ademe.

Le respect des bonnes pratiques de compostage

L’agence préconise aussi d’indiquer « Ne pas jeter dans l’environnement » sur tous les sacs et de retirer la mention « biodégradable ». « Ce terme est aujourd’hui mal compris par le consommateur qui considère parfois que le produit peut être jeté dans la nature sans conséquence », justifie l’Ademe.
Enfin, s’agissant des sacs pour fruits et légumes compostables domestiquement (en papier et en plastique), l’organisme recommande que les exigences des normes sur la compostabilité soient renforcées afin d’assurer la biodégradation complète dans un temps donné. Ceci dans le but de limiter la présence éventuelle de morceaux de plastiques inférieurs à 2 mm dans le compost.

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