Les bananes commercialisées en France proviennent de trois grandes origines : Antilles françaises, Afrique et Amérique latine. Elle est cultivée dans des régions tropicales où les conditions climatiques sont propices aux ravageurs et aux maladies.
Pour offrir aux consommateurs une banane de qualité, les producteurs optent pour une bonne conduite agronomique, adaptée à la zone de production, tout en limitant l’impact environnemental de la production. La diminution de l’utilisation des produits phytosanitaires fait partie des grands chantiers mis en œuvre au niveau mondial par la filière banane.
Les besoins en énergie et leur coût
Mais depuis le second trimestre 2022, comme la plupart des productions, la banane doit supporter une hausse significative des coûts à plusieurs niveaux : fertilisants, emballages, transport maritime et terrestre, énergie.
Si la production est cruciale, le mûrissage l’est tout autant. C’est une étape indispensable pour rendre le fruit consommable. Pour pouvoir piloter la température et la ventilation en salle de mûrisserie, il faut un apport d’énergie conséquent et continue. « Toute coupure d’électricité de plus de deux heures en mûrisserie entraînerait la perte de la production et occasionnerait du gaspillage », précise le président.
L’AIB espère se faire entendre à son tour et souhaite que la filière banane soit exclue de tout dispositif de rationnement énergétique mais également qu’elle bénéficie du bouclier tarifaire sur ses besoins en électricité.
La filière banane, au travers des différentes familles de l'AIB, poursuit activement les démarches de durabilité et de responsabilité environnementale et sociétale engagées depuis de nombreuses années. En dépit d'un contexte difficile lié à l'augmentation de ses coûts, elle demeure entièrement mobilisée pour que les consommateurs puissent continuer à profiter des nombreux atouts de la banane, à un prix accessible.