Fruit Logistica : ça bouillonne !

Berlin sous la neige, et le Messe dans la tempête du business et de l’innovation. La 23ème édition du salon mondial des fruits et légumes n’a pas dérogé à la règle : même si on y vient davantage pour échanger des cartes de visite que pour signer des contrats, c’est bien là que les principaux opérateurs mondiaux se rencontrent, se jaugent et se montrent, le tout dans une belle et bruyante agitation.

Les AOP Abricots et Pêches annoncent leur fusion

C’est ainsi sur le stand de l’interprofession française que les AOP Abricots et Pêches ont annoncé leur projet de fusionner en une seule association, dans la perspective de répondre, unis, à des enjeux stratégiques communs. De Vincent Faugier, président de l’AOP Abricots, et de Bruno Darnaud, président de l’AOP Pêches, on ignore encore qui sera le président de la nouvelle structure qui devrait, tout simplement, s’appeler l’AOP Pêches et Abricots. Le futur conseil d’administration élira bientôt son président qui sera secondé par des vice-présidents basés dans les deux principaux bassins de production. L’annonce officielle serait prévue pour le Medfel. Reste à voir comment les stratégies des deux produits vont se construire : si l’abricot a une forte vocation exportatrice, ce n’est pas le cas de la pêche. Mais il faut avouer que nombreux sont les opérateurs qui produisent les deux…

La SIPMM abricot organisait d’ailleurs un brunch pour repréciser les challenges et autres atouts de la filière abricot : 170 000 tonnes produites en 2014, donc 40 % exportées et 15% à l’industrie, les tonnages français progressent en permanence, tandis que les surfaces restent stables, preuve éclatante de la haute technicité de la production. Pour Sabine Alary, co-présidente de la SIPMM, un des grands défis de la filière est de répondre aux spécificités des différents marchés à l’export. « Il faut que la production puisse répondre au marché, et je m’adresse à nos amis pépiniéristes : nos variétés doivent s’exporter ! » Alors que les marchés comme la Pologne, l’Autriche et les Pays de l’est sont aujourd’hui ouverts, la France lorgne sur le Canada, le Moyen-Orient, et - pourquoi pas ? -, sur l’Amérique du Sud.

Homogénéiser le pavillon France

Cette année - faut-il le rappeler ?- a été particulièrement difficile pour les producteurs de fruits et de légumes, et plus principalement pour les producteurs français qui, à l’embargo russe, ont dû ajouter la baisse drastique des soutiens publics. Et il est vrai que les pavillons de l’Argentine, du Chili, ou des USA, impressionnent. « On ne nous attend pas ! Il y a des innovations surprenantes, des fruits et légumes de petits calibres, un véritable service client », confiait Luc Barbier, le président de la FNPF, de retour de sa visite du salon. Et nombreux sont les opérateurs qui regrettaient le manque d’homogénéité du pavillon France, reflet d’une production morcelée où les entreprises et les territoires s’exposent de façon peu lisible pour les visiteurs étrangers

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