L’enquête est toujours en cours mais les premières constatations indiquent que les clients concernés seraient pour l’essentiel des enseignes de la grande distribution. Le grossiste pourrait également avoir agi avec la complicité d’un conditionneur de fruits et légumes chargé de reconditionner certains légumes en filet et d’y étiqueter l’origine France.
Réunion avec @BataniDominique et les acteurs @FruitsLegumesFR @UNCGFL @CSIFimport ! Il faut punir sévèrement les fraudeurs qui pénalisent toute une profession et qui nuisent à l’image des opérateurs de @marchederungis et des @Marchesdegros pic.twitter.com/SqKF8ryBOs — Alain MARTINEZ (@MikoAlain) July 6, 2021
À la suite de cette révélation, Interfel rappelle qu’elle se porte partie civile aux côtés d’autres organisations dans le cadre de l’ouverture d’une procédure judiciaire. Pour Interfel, lutter contre les fraudes sur les origines est une priorité car, « au-delà de la tromperie sur l’information des consommateurs, cela remet en cause, d’une part les équilibres économiques de la filière, et d’autre part les efforts entrepris par les producteurs ».
L’utilisation par les opérateurs de marques collectives liées à l’origine, comme le logo « Fruits et légumes de France » induit l’application d’un contrôle complémentaire exercé par l’Interprofession, par l’intermédiaire de son organisme composé d’experts, qui en vérifient le bon usage sur tout le territoire. Ainsi, l’utilisation du logo « Fruits et légumes de France » permet de conforter l’action en justice d’Interfel en cas de fraude avérée. Interfel soutient les autorités françaises quant au renforcement des contrôles dans le cadre de la réglementation en vigueur.