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Produits locaux

En Dordogne, la filière fruits & légumes se structure

Publié le 06/04/2021 par Caroline EVEN dans
En Dordogne, 73 maraîchers se sont installés durant les trois dernières années. Photo Gwenaelle.R/Adobe stock
En Dordogne, 73 maraîchers se sont installés durant les trois dernières années. Photo Gwenaelle.R/Adobe stock

En Dordogne, un projet de structuration de la filière fruits et légumes a démarré le 1er avril. Il fédère la communauté d’agglomération bergeracoise (CAB), la coopérative La périgourdine et la chambre d’agriculture de Dordogne. Il reçoit par ailleurs un soutien financier de la région Nouvelle-Aquitaine. 

« Il s'agira d'accompagner les maraîchers et producteurs de fruits et légumes dans leurs recherches de débouchés et de répondre à la demande grandissante d'approvisionnement des consommateurs et des collectivités territoriales en produits locaux », expliquent les porteurs du projet.

Dans le département, la production maraîchère est loin d’être autant développée qu’en arboriculture. « Bien que la Dordogne concentre 29 % de la production fruitière de Nouvelle-Aquitaine (région située au 1er rang français en production fruitière, toutes espèces confondues), elle ne concentre qu’une part minime en production légumière (moins de 10 % de la totalité de sa production en fruits et légumes) », précisent-ils.

Vente directe

Les installations en maraîchage y sont toutefois nombreuses. 73 maraîchers se sont installés durant les trois dernières années. Ils cultivent souvent une large gamme de légumes sur de petites surfaces (moins d’1 ha) et commercialisent leurs produits en vente directe. « Certains d’entre eux cherchent à se diversifier en approvisionnant à la fois la RHD, la GMS et en pratiquant la vente directe, afin de limiter leurs risques de dépendance à un seul marché. Seulement, ils rencontrent plusieurs problématiques liées à la logistique, aux investissements, au volume de production, à la main-d'œuvre, ainsi que des problématiques liées à la petite taille de leurs structures », décrivent les porteurs du projet.

Dans ce contexte, le projet, qui doit durer dix-huit mois, prévoit plusieurs actions :

  • réaliser un diagnostic foncier recensant les surfaces disponibles et les acteurs du territoire ;
  • assister les agriculteurs techniquement, juridiquement, structurellement et commercialement ;
  • accompagner les projets de légumeries de la CAB et du lycée agricole, ainsi que la réalisation d’une plateforme logistique ;
  • sensibiliser le grand public aux bienfaits de manger local, à la valeur nutritive des fruits & légumes et à une consommation alimentaire responsable et durable ;
  • réaliser un guide d’outils et d’aide à la prise de décision.

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