
Ecotaxe poids-lourd : Interfel monte au créneau !

Afin de maintenir la compétitivité de la filière des fruits et légumes frais, Interfel demande l’exonération de l'écotaxe poids-lourds.
La FNPF, Légumes de France et la FNPHP s'étaient en effet mobilisés début mars dans un communiqué commun où ils demandaient à être exonérés.
Interfel explique aujourd'hui que la filière n’aura pas d’autre choix que de répercuter une partie de cette taxe au niveau du consommateur.
Oui, la production est aussi concernée !
Hugues Pouzin, directeur de la Confédération française du commerce interentreprises (CGI), avait d'ailleurs profité de la tenue de l’assemblée générale de l’Aneefel à Lyon pour inciter l’ensemble de la filière à se mobiliser en régions.
« Il faut que nos députés comprennent qu’il y a un impact colossal, expliquait-il alors. Et la production aussi…. Ça ne concerne pas que les transporteurs ! Cela concerne chaque acteur qui va faire transporter son produit ! »
L’entrée en vigueur de l’écotaxe poids-lourds aura en effet un impact lourd sur les grossistes-distributeurs, faute pour eux de pouvoir s’appuyer sur un mécanisme légal me permettant de sécuriser la répercussion des charges liées à son paiement.
L’incidence de l’écotaxe pourrait représenter de 11 à 20% du résultat net annuel des grossistes-distributeurs.
Un effet inflationniste sur les produits fabriqués en France
La Confédération française du commerce interentreprises a d’ores-et-déjà rédigé une lettre-type que les grossistes-distributeurs peuvent faire passer à leurs députés.
« L’écotaxe a un effet inflationniste mécanique et cumulatif sur les prix des produits fabriqués en France. On peut même craindre que l’Europe considère le procédé comme une aide indirecte au cash-and-carry !», conclut Hugues Pouzin.
Fleur Masson
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