« Si chaque pays décline la Pac à sa façon, on retrouve les mêmes mots clés : environnement, bonne gestion de l’argent public, gestion des risques, souligne Catherine Geslain-Laneele, directrice générale des politiques agricoles. Cela montre bien que cette Pac permet à chaque État membre de piocher en fonction de ses spécificités. »
Constat réalisé lors d’un colloque présentant les choix de 4 pays, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Pologne, et l’Angleterre, le 19 février. « Les pays ont une vision commune des objectifs, mais chacun veut y parvenir à sa façon, précise Hervé Guyomard, directeur scientifique à l’Inra. Compte tenu de la complexité du dossier et des différences entre États il semble difficile de faire autrement. »
Ainsi, les pays qui s’orientent vers des aides couplées, comme la France ou la Pologne, seront plutôt minoritaires, l’aide unique à l’hectare ayant été retenue par une majorité.
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