Jus de fruits estampillé français et local arrivant en réalité d’Italie et d’Allemagne par citernes, francisation de jeunes pousses par un producteur d’Occitanie qui les achetait en Italie… Voilà quelques exemples mis en lumière par les contrôles de la DGCCRF. Menés sur tout le territoire métropolitain, ces contrôles ont donné lieu à 826 vérifications dans 452 établissements en 2020, dont 140 ont fait l’objet de suites (majoritairement des avertissements, mais aussi 20 procès-verbaux pénaux pour tromperie et pratiques commerciales trompeuses), d’après le bilan des investigations de la direction générale de la Répression des fraudes.
Les résultats des contrôles menés en 2020 sur l’ensemble du territoire métropolitain ont montré que :
près de 30% des points contrôlés au stade du détail non sédentaire (marchés et foires) étaient non conformes ;
25% des contrôles réalisés au stade de détail présentaient une anomalie ;
le taux de non-conformité au stade de la production était de 16% ;
le taux de non-conformité au stade de gros de 5%.
Les enquêteurs soulignent au passage que le stade de la production est une source significative de francisation, et qu’elle est répandue dans le cadre particulier d’entreprises de production et de commercialisation lorsqu’elles sont détenues par le même gérant.