AG de l'Aneefel : la parole est à la filière

Les tendances et défis de demain : comment les entreprises d’expédition et d’exportation de fruits et légumes s’y préparent ? Telle était le thème de l'assemblée générale de l'Aneefel, le 11 mars dernier à Paris. Photo: L.Rubio/Pixel Image

Un pied dans la production, un pied dans le commerce : l’assemblée générale de l’Aneefel, qui s'est tenue le 11 mars dernier à Paris, était à l’image du lien privilégié qu’entretiennent expéditeurs et exportateurs de fruits et légumes avec la filière.

C'est d'ailleurs Louis Orenga le directeur d'Interfel qui a conclu l'après-midi en saluant ces opérateurs, individuels dans leurs activités, qui pour autant jouent le jeux du collectif en s'impliquant aussi bien au sein des instances d'Interfel que du CTIFL.

Le fil rouge de la journée : "
les tendances et défis de demain", avec au menu, entre autres, l’agriculture urbaine et le big data.

"Nous faisons partie de la réponse"

Si le premier thème, l'agriculture urbaine, a pu en surprendre certains pour son caractère marginal et assez éloigné des préoccupations des expéditeurs et exportateurs, il n’en reste pas moins un thème révélateur de tendances de société sous-jacentes, comme l'a souligné dans sa présentation Valérie Sené, directrice marketing et communication d’Interfel:

"C’est l’émergence de l’économie du partage où l’usage prend le pas sur la possession. Les consommateurs souhaitent retrouver un écosystème de confiance où l’optimisation des ressources est de mise ."

Face à ces attentes, les réponses politiques tous azimuts vont vers la suppression des intermédiaires entre les consommateurs et les producteurs. Un non-sens pour Sabine Alary, vice-présidente de l’Aneefel:

"Nous sommes des experts internationaux et nationaux mais également des expert régionaux, acteurs incontournables entre la GD et les producteurs. À ce titre, nous faisons partie de la réponse à apporter aux consommateurs!"

"Le CTIFL doit nous apprendre à utiliser et mettre en valeur ses travaux" 

Si, pour le moment, le CTIFL a fait le choix d’observer sans s’impliquer dans l’agriculture urbaine, le big data, lui, promet d’être une des préoccupations majeures du centre technique d’après Alain Vernède, son directeur: 

"Pour la filière, mettons-nous en situation d’utiliser ces données avant que d’autres ne se les approprient!"

En effet, croiser les données pourrait permettre de mieux orienter les lots dans les circuits de commercialisation et de générer des bases de données sur les phyto (molécules qui tracent, impact des phyto sur la périssabilité des produits etc.).

L’Aneefel se félicite de ce rapprochement avec le CTIFL et compte sur les réponses techniques qu'il pourra apporter. Celui-ci doit toutefois "apprendre à mieux communiquer et nous apprendre à utiliser et mettre en valeur ses travaux", souhaite Sabine Alary, qui est également revenue à la charge sur l’enjeu de la certification des plants et le refus des pépiniéristes de s’impliquer financièrement au sein du CTIFL:

"Encouragerons la certification, interpellons le gouvernement sur ce sujet!"

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