Selon les toutes premières estimations au 1er novembre 2017, les superficies nationales implantées en chou-fleur de la campagne 2017-2018 seraient en repli de 1% sur un an, à 16740 hectares. Elles s’inscriraient en retrait de 5% par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes.
Selon Agreste, ces évolutions traduisent principalement un repli dans le bassin Ouest qui concentre 88% des surfaces nationales, dont 83% pour la Bretagne. Dans le bassin Nord, les surfaces resteraient stables. Les surfaces du Bassin Sud-Est représentent une part modeste des surfaces nationales. Elles seraient en retrait de 4% sur un an et de 14% par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes.
La production nationale de chou-fleur diminuerait de 1% par rapport à la campagne 2016-2017, à 291000 tonnes, et de 7% par rapport à la moyenne 2012-2016. Dans le bassin Ouest, qui réalise 87% de la production nationale, la production resterait stable. Dans le bassin Nord, dont la production s'achève en novembre, la récolte serait en hausse sur un an, accompagnée de bons rendements et de la qualité.
Selon Agreste, la campagne débute avec un peu de retard dans le Sud-Est mais la chaleur estivale n'a pas été néfaste aux cultures. Les premières récoltes de chou-fleur d'été ont bénéficié de conditions météorologiques plus favorables que celle de l'an dernier. Elles sont de ce fait supérieures à celles de 2016 en juin, juillet et août. La montée en puissance de la production d'hiver s'effectue nettement à partir de décembre. Le chou-fleur reste très sensible aux conditions météorologiques (températures et pluviosité) avec un impact important sur le niveau de la récolte.
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Une production de chou-fleur inférieure de 7 % à la moyenne 2012-2016
