« En carotte, je n’arrivais pas à fournir les clients, car c’est une culture qui nécessite beaucoup de désherbage et je n’avais pas le temps de tout faire », indique le maraîcher.
En 2021, Oz a semé et désherbé 10 raies de 60 m de long, trois ou quatre fois. Avec succès. Plus de trou dans la production. Et le calibre des carottes a été augmenté.
« Ça va très bien, résume Gauthier Thévenon. Je ne passe plus que deux heures au désherbage d’une culture de carottes. Il y a peu de retouches à faire, car le robot est très précis. Pour moi, c’est de la fatigue en moins et plus de temps pour commercialiser mes légumes. C’est moins pénible. »
Un investissement qu’il estime rentable. Il faut compter 15 000 à 25 000 euros pour un robot et ses outils. Oz n’est pas réservé aux maraîchers : il peut aussi trouver sa place chez les pépiniéristes, les producteurs de lavande, de romarin.
Par Irène Aubert