Fusariose : un OAD bientôt accessible en melon

Jean-Michel Lhote, de l’Acpel, lors de la réunion technique Melon Centre-Ouest, le 17 novembre dernier à Poitiers. Photo : O.Lévêque/Pixel6TM
Avec des variétés nouvellement arrivées sur le marché (résistantes ou à bon comportement à la fusariose Fom 1-2) et des années climatiques moins favorables à l’expression de cette maladie vasculaire, nous pourrions croire que le projet Synergies sur la fusariose du melon lancé en 2019 est arrivé après la course, mais ce n’est pas le cas, souligne Jean-Michel Lhote, de l’ACPEL, qui précise : « On observe encore des dégâts importants dans certaines parcelles précoces, sur tous les bassins de production, et toutes les variétés ne sont pas résistantes, d’où une problématique fusariose encore bien présente, qui doit être travaillée. »

Grâce au projet Synergies porté par l’Acta, s’intéressant aux leviers agronomiques et écologiques, un outil d’évaluation multicritères DEXi de maîtrise du risque fusariose a été mis au point par Tanguy Balanant, du centre de recherche FiBL France : « Cet outil gratuit s’appuie sur une analyse multicritères d’indicateurs qualitatifs, comme l’historique de la parcelle, le contexte pédoclimatique, la génétique choisie, etc. Ce logiciel sera disponible très prochainement sur la plateforme EcophytoPic. »

Pour Jean-Michel Lhote, l’avantage de cet outil au service des producteurs et conseillers, sera de pouvoir mieux déterminer son choix variétal en fonction du risque fusariose, et ajuster ses pratiques, comme la fertilisation, en fonction de la pression potentielle de la maladie.
 

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