Mais l’excès d’humidité et les épisodes venteux du début d’année, suivis par les grands froids de février ont touché de plein fouet la production bretonne qui représente près de 80% de la production nationale. « La récolte hivernale diminue par rapport à celle de janvier 2017 et très nettement par rapport à celle de février 2017 où l'offre était toutefois excédentaire, à la suite d'un retard de production », précise la note. Au final, la récolte nationale s’afficherait à 253 510 tonnes : elle diminuerait de 14 % sur un an et de 19 % par rapport à la moyenne 2012-2016.
Des surfaces en repli sur les 5 dernières années
Les surfaces restent quant à elles relativement stables sur un an, à 16 730 ha. On constate cependant un repli de 5 % par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes. « Ces évolutions traduisent principalement celles du bassin Ouest qui concentre 88 % des surfaces nationales, dont 83 % pour la Bretagne. Dans le bassin Nord, les surfaces resteraient stables également », peut-on lire. Les surfaces du bassin Sud-Est, qui représentent une part modeste des surfaces nationales (274 ha), seraient en légère hausse sur un an mais en retrait de 11 % par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes.
Les prix ont rapidement dévissé
Il faudra attendre le mois de février et ses intempéries qui ont touché l'ensemble de l'Europe pour voir les cours s’envoler. Dans un contexte d'offre restreinte, les prix en moyenne mensuelle se situent en février 18 % au-dessus de la moyenne 2012-2016 et 63 % au-dessus des prix de février 2017, où l’offre excédentaire de choux-fleurs, arrivés avec retard à maturité, avait entraîné la chute des cours.