Les États membres devront lancer des campagnes de sensibilisation du grand public, réaliser des enquêtes annuelles, préparer des plans d'intervention, des exercices de simulation et des plans d'action en vue de l'éradication de ces organismes nuisibles.
Des études d'impact réalisées par l'EFSA et le CCR
La sélection des organismes nuisibles repose sur l'évaluation effectuée par le Centre commun de recherche (CCR) de la Commission et l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), qui tient compte de la probabilité de propagation et d'établissement de ces organismes, ainsi que de la survenance de conséquences pour le territoire de l'Union. Les points de vue du groupe d’experts de la Commission et les contributions du public à travers le portail Mieux légiférer ont également été pris en compte.La nouvelle méthodologie montre, par exemple, qu'en cas de propagation à l'ensemble de l'UE, la bactérie Xylella fastidiosa, organisme nuisible ayant la plus forte incidence sur les cultures agricoles, y compris sur les fruits, pourrait entraîner des pertes de production annuelles de 5,5 milliards d'euros, touchant 70 % de la valeur de production d'oliviers âgés (plus de 30 ans) dans l'Union et 35 % de la valeur de production d'oliviers plus jeunes.
Outre leur incidence directe sur la production, les organismes nuisibles ont des effets indirects importants sur un large éventail de secteurs économiques en amont et en aval.