Pommiers et ravageurs : bilan de campagne 2015

Les pommiers ont connu de bonnes conditions de récolte, avec une époque de maturité des fruits proche d’une année normale. Photo : C. Zambujo/Pixel Image
Pour cette campagne 2015, les pommiers ont connu de bonnes conditions de récolte, avec une époque de maturité des fruits proche d’une année normale.
Après un hiver 2014-2015 doux et pluvieux, le printemps a été doux et exceptionnellement sec en mai. La levée de dormance a été tardive mais s’est accélérée en avril. L’été, chaud et sec, s’est clôturé par une fin août bien arrosée, favorable à la coloration. Le mois de novembre a été marqué par un climat sec, doux et très ensoleillé. 
Toutefois, ce bilan de santé des pommiers apporte également son lot de maladies et de nuisibles.

Des maladies et ravageurs à forte pression ont été observés

Des contaminations graves généralisées de tavelure ont été induites par les pluies des 17-19 avril et 25-27 avril. Les contaminations secondaires ont été quasiment absentes en juillet, durant la canicule, mais favorisées en août et septembre par des épisodes pluvieux: des repiquages ont été observés fréquemment sur feuilles, de façon plus diffuse sur fruits, sauf sur Pink Lady® à l’approche de la récolte.
Sur les variétés Pink Lady®, Gala et Granny, l’oïdium est resté actif au cours de la saison 2015. L’oïdium est en effet en recrudescence depuis 2009 et continue de toucher les vergers sensibles. Toutefois, les intensités sont restées maîtrisées dans la majorité des cas.
La pression induite par les carpocapses s’est surtout amplifiée au cours de la 3e génération, fin août à début septembre. En Basse-Durance comme dans les Alpes, le risque a pris fin entre le 20 et le 25 septembre.
Dans les Alpes, le puceron cendre a été très présent, la forte dynamique de croissance étant en lien avec une forte croissance végétative. Des cas de parcelles très infestées ont révélé une présence fréquente du ravageur. Sa migration, effective en juillet, s’est faite plus tardivement que les années précédentes. Le puceron lanigère, quant à lui, s’est bien installé dans une majorité de parcelles des Alpes. La sensibilité variétale, par exemple pour Pink Lady®, est mise en cause dans l’augmentation des pucerons lanigères sur certaines parcelles.
Côté oiseaux, les dégâts sont en augmentation dans les Alpes.

Des attaques de faible intensité mais à surveiller

Malgré une présence généralisée mais de faible intensité du pou de San José, 20% de dégâts sur fruits ont été relevés sur certaines parcelles de rouges américaines, Chantecler et Golden.
Les cochenilles farineuses et la zeuzère ont également induit des dégâts de faible intensité. En revanche, l’aire de présence est en extension pour les cochenilles, et les attaques de zeuzère sont en augmentation dans le sud des Alpes.
La punaise des fruits a fait peu de dégâts en 2015, toutefois de nouveaux symptômes de type punaise diabolique sont apparus sur Gala et Pink Lady®.
Enfin, la cécidomyie des feuilles est en recrudescence dans les vergers de Basse-Durance. Elle peut causer des dégâts sur jeunes pousses en jeunes vergers ou surgreffages.
 
Pour plus de détails, consultez le bulletin de santé du végétal bilan ici.

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