Luc Barbier, président de la FNPF, Jacques Rouchaussé, président de Légumes de France et Christiane Lambert, vice-présidente de la FNSEA ont ainsi pu alerter et questionner le ministre de l’Agriculture au niveau du stand de Légumes de France sur divers points.
Mécontentements et craintes de la filières
Après une année très compliquée en fruits et légumes, les producteurs ont demandé à Stéphane Le Foll la mise en place d’une année blanche pour le remboursement de prêts. Après avoir rappelé les différentes mesures mises en place pour accompagner les producteurs (TODE, CICE, l'allégement des cotisations sociales pour une valeur totale de 550 millions d’euros), le ministre de l'Agriculture a promis qu’il organiserait rapidement une réunion avec les quatre grands opérateurs bancaires (Crédit Agricole, Crédit mutuel, Banques populaires et CIC) pour faire le point sur les besoins de trésorerie des producteurs.Second sujet, l’interdiction de 53 molécules phytosanitaires en France et autorisées chez nos voisins européens, amenant les producteurs à de vraies problématiques techniques et une concurrence déloyale européenne – concurrence qui se retrouve renforcée avec le dumping social en Espagne, a insistée Christiane Lambert. Stéphane Le Foll, tentant de rassurer les producteurs, a précisé que l’interdiction de molécules ne devait se faire qu’en cas d’alternatives existantes. Il a aussi fortement plaidé pour le développement des solutions de biocontrôle, comme celles proposées par le laboratoire sarthois Biodévas rencontré dans les allées du Sival.
Simplifier la mise en oeuvre du compte pénibilité
Sur la question du compte pénibilité, le ministre a dit travailler à une simplification de sa mise en œuvre, avec des discussions ayant lieu notamment avec Xavier Beulin, le président de la FNSEA.Aussi, Stéphane Le Foll a annoncé qu’il présenterait la poursuite du Plan Écophyto le 30 janvier, avec notamment le certificat d’économie des produits phytosanitaires promis dans la loi d’avenir. Sur le stand Chabas, le ministre a aussi souligné l’importance d’investir dans du matériel performant, qui permet selon lui d’économiser facilement jusqu’à 30% de produits.