N-Pérennes pour raisonner la fertilisation azotée en arboriculture

Christine Le Souder d’Arvalis-Institut du Végétal et François Servain du LDAR. Photo : O.Lévêque/Pixel Image
Environ 420 personnes étaient réunies les 8 et 9 novembre à la Cité des Congrès de Nantes pour les 13e Rencontres Comifer-Gemas. Un vrai succès, ont souligné les co-présidents Christine Le Souder d’Arvalis-Institut du Végétal et François Servain du LDAR. Parmi les actualités de l’organisation : la sortie du nouveau Guide de la fertilisation raisonnée, ainsi que la mise en place d’un nouveau groupe de travail au sein du Comifer sur la thématique "fertilité et activité biologique des sols", animé par Matthieu Valé, responsable technique du pôle agriculture chez Aurea.

Parmi les 22 présentations orales, Jean-Yves Cahurel de l’IFV a présenté N-Pérennes, l’outil de raisonnement de la fertilisation azotée pour la viticulture et l’arboriculture. Ce projet Casdar (2013-2016), est né du RMT Fertilisation et environnement, a mis au point un prototype d’outil de gestion de la fertilisation azotée pour les plantes pérennes, en se basant sur l’outil déjà mis au point en grandes cultures AzoFert.

Manque de références en arboriculture

Une interface opérationnelle et conviviale a été développée, même si des améliorations restent à faire, a indiqué Jean-Yves Cahurel. Les tests de sensibilité ont mis en évidence l’importance du type de sol sur les sorties du prototype, en particulier le taux de cailloux qui influe sur la minéralisation de l’humus, ainsi que des données climatiques.

Si les résultats obtenus avec le protoype N-pérennes sont encourageants en viticulture, comparativement aux préconisations empiriques, en arboriculture le manque de références expérimentales induit un faible nombre de validations réalisées. En effet, sur arbres fruitiers, les préconisations ne sont correctes que dans un quart des cas. Le cas où un apport est nécessaire et que le prototype conseille une dose trop faible ou trop élevée est le plus fréquent (44 %). Les deux autres cas sont à peu près distribués de façon identique. Dans le cas où le conseil n’est pas correct, le prototype a généralement tendance à conseiller une dose trop faible.

Pour que le prototype devienne un outil opérationnel, il restera à réaliser à la fois du travail de programmation et de paramétrage, et une validation sur un plus grand nombre de situations, notamment en arboriculture.

Etude sur les activateurs de la vie biologique des sols

Lors des Rencontres de la fertilisation raisonnée Comifer-Gemas, le prix du meilleur poster, parmi les 40 présentés, a été remis à Grégory Vericel et Baptiste Soenen d’Arvalis, sur les premiers résultats d’essais au champ d’activateurs de la vie biologiques des sols, en grandes cultures. Les résultats sont à lire en partie sur le site de Cultivar.
 

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