Les producteurs de fruits et légumes gardent en effet en tête l’année 2017 qui avait été marquée par des pluies intenses et de fortes chaleurs ayant conduit à la prolifération des maladies fongiques sur leurs cultures, aussi bien conventionnelles que bio. Ces maladies fongiques peuvent occasionner des pertes de rendement importantes ainsi qu'une forte diminution de la qualité des récoltes, et les mycotoxines associées à la présence de certains champignons peuvent également être très dangereuses, en particulier pour les populations sensibles (enfants en bas âge, femmes enceintes, etc.)
« Des mesures concrètes, pas de déclarations de bonnes intentions »
« Approvisionner les Français avec des fruits et légumes bons et sains a constitué un véritable défi », souligne le collectif Sauvons les fruits et légumes de France qui rappelle aux pouvoirs publics que « la protection phytosanitaire est l'un des domaines sur lesquels ils attendent des mesures concrètes » et qu’« il est impératif de soutenir le développement de la recherche scientifique afin de faire émerger de nouvelles solutions et de nouveaux outils pour protéger les récoltes contre les attaques fongiques. » Et d’ajouter : « Il n'est pas possible de se priver de solutions existantes sans alternatives testées et validées, et à l'innocuité prouvée par les autorités sanitaires. »
