Tous les bassins de production sont concernés par cette hausse et retrouvent leur niveau moyen de production, excepté le Centre-Val de Loire qui n’atteindrait pas son plein potentiel à cause du gel et des chutes de fruits.
Ainsi, ce sont près de 143 000 tonnes de poires de table qui sont attendues cette année, soit une hausse de 119% sur un an.
On note que les surfaces en poiriers sont en légère hausse (+1 %) sur un an et atteignent désormais les 5 900 ha. La dynamique de plantation reste plus élevée en Centre-Val de Loire et en Pays de la Loire.
Au niveau européen, Prognosfruit prévoit un rebond de 20 % de la récolte en 2022, après les gelées destructrices de l’an dernier. Cette hausse serait portée par l’Italie, premier pays producteur de poires en Europe, dont la production doublerait sur un an. Dans le même temps, elle baisserait au Portugal et Espagne (respectivement de – 26 % et -17 %).
Un marché toujours peu actif
La commercialisation de la poire pour la campagne 2022-2023 a débuté cette année avec 15 jours d’avance en août, dans un marché toujours occupé par les autres fruits d’été. Les prix des poires sont alors inférieurs à ceux de 2021.En septembre 2022, les prix s’orientent toujours à la baisse sur un an et par rapport à la moyenne quinquennale prolongeant la tendance observée en août au démarrage de la campagne de commercialisation. Les sorties sont plus fluides en variété William’s, qu’en Guyot, dont les ventes s’achèvent.
