Quel futur souhaitable ?
Les participants à la journée, après une présentation précise des aspects de chacun des scénarios, ont voté pour le scénario qu’ils considéraient le plus « souhaitable » et fait part de ceux à éviter. Deux scénarios ont recueilli le plus de suffrages. Le premier, « dynamique variétale encadrée pour un consommateur exigeant », imagine un contexte de changement climatique perturbant, un désengagement politique, une production de plus en plus tournée vers la bio et une évolution réglementaire quant à la définition des OGM. Le second, « innovations variétales pour un verger adapté au changement climatique », serait caractérisé par une intervention politique pour faire face au changement climatique, une acceptation sociétale de produits sans résidus (et pas forcément bio) et des pratiques de plus en plus mécanisées. Les débats dans la salle ont laissé entendre qu’un 5e scénario, à la frontière de ces deux-là, semblait le plus souhaitable.Vers un 5e scénario
« Si vous vous emparez de ce travail pour créer un 5e scenario qui vous convient, alors nous aurons réussi notre travail », a affirmé Patrick Aigrain, chef du service évaluation, prospective et analyses transversales à FranceAgriMer, qui a accompagné le groupe de travail.Le GIS Fruit compte désormais s’appuyer sur ce travail pour définir un objectif à atteindre à long terme et identifier les leviers à actionner pour tendre vers celui-ci. Devrait ensuite découler une stratégie de filière à insuffler à tous les acteurs de la filière arboricole pour qu’ils travaillent, main dans la main, dans la même direction.