Aujourd’hui, les résultats obtenus par ce projet sauvegardent et valorisent trente années de recherches consacrées à cette espèce, se félicite l’Inrae, et permettent de disposer d’un ensemble d’outils pour la sélection de nouvelles variétés : une base de données de phénotypage robuste, des informations de parenté entre les individus, la localisation des zones du génome contrôlant des caractères d’intérêt agronomique (taille de la noix, poids, rendement…) et des marqueurs moléculaires. Parmi les méthodes utilisées par les chercheurs : la microtomographie à rayons-X, qui permet de mesurer tous les caractères morphologiques, sans casser la noix et ainsi séparer les trois principales parties de la noix (coque, cerneau et espace vide) sans avoir à l’ouvrir. Les derniers résultats ont été publiés le 8 janvier 2021 dans la revue Frontiers in Plant Science.
Variétés à cycle court
L’ensemble de ces connaissances et des outils, tels que les marqueurs moléculaires, mis aujourd’hui à disposition par ce travail en partenariat, permet d’envisager un travail de sélection correspondant aux critères recherchés de façon précise. Proposer des variétés à cycle court, pour éviter les gelées printanières, et produisant des noix relativement tôt dans la saison, est primordial, précise l’étude. Il faut toutefois pouvoir maintenir une forte productivité, une grande vigueur de l’arbre et une qualité organoleptique des fruits.