France : 177 000 euros de mesures de soutien

Lors du dernier conseil spécialisé "fruits et légumes", FranceAgriMer a fait un point sur les trois dispositifs de mesures exceptionnelles mises en œuvre, depuis le mois d’août, par la Commission européenne suite à l’embargo russe. Photo: DR/Fotolia
Lors du dernier conseil spécialisé "fruits et légumes", FranceAgriMer a fait un point sur les trois dispositifs de mesures exceptionnelles mises en œuvre, depuis le mois d’août, par la Commission européenne suite à l’embargo russe.

 177 000 euros d’aides pour la France

Concernant le premier dispositif réservé aux pêches-nectarines, clos depuis le 31 octobre 2014, sept organisations de producteurs, toutes situées en Languedoc-Roussillon, ont procédé au retrait par destruction de 271 tonnes de pêches et 392 tonnes de nectarines pour un montant d’aide prévisionnel d’environ 134 000 euros.
Le second dispositif, clos le 10 octobre 2014, concernait 12 fruits et légumes: un producteur indépendant, trois organisations de producteurs et une association regroupant trois organisations de producteurs ont procédé au retrait de pommes, concombres, tomates et choux-fleurs, en vue de leur destruction ou de la distribution gratuite à des organisations caritatives, pour un montant d’aide global d’environ 44 000 euros.
Le troisième dispositif est en cours, les dossiers peuvent être déposés jusqu’au 31 janvier 2015.

 Préserver la réserve de crise agricole

Le conseil spécialisé a également adopté une motion pour que les mesures mises en place à la suite de l’embargo russe ne soient pas imputées sur la réserve de crise de la politique agricole commune.
Le 10 novembre dernier, la France, soutenue par 20 États membres1, avait déjà transmis à la présidence italienne du Conseil une déclaration sur les conséquences économiques de l’embargo russe et sur la nécessité de préserver la réserve de crise agricole. Les ministres de l’Agriculture signataires s’opposent à la réduction des crédits de la Pac proposée par la Commission et qui rendrait nécessaire l’utilisation de la réserve de crise.

"Les mesures prises depuis l’été au niveau européen pour stabiliser les marchés des fruits et légumes et du lait doivent être financées par les marges existant au sein du budget, comme la Commission s’y était engagée lors de l’annonce de ces mesures, précise le courrier. La réserve de crise agricole doit être préservée, afin de maintenir notre capacité de réaction pendant l’année 2015 en cas d’approfondissement des difficultés rencontrées par les filières ou de nouvelle crise."

 
(1) L’Autriche, la Belgique, la Bulgarie, Chypre, la Croatie, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie.
 
Sources: FranceAgriMer, ministère de l’Agriculture

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