Des mesures de soutien pour la filière oléicole

Le ministère de l’Agriculture vient de présenter un certain nombre de mesures destinées à accompagner, à court et moyen terme, le secteur oléicole français. Photo: Fotolia
Le ministère de l’Agriculture vient de présenter un certain nombre de mesures destinées à accompagner, à court et moyen terme, le secteur oléicole français.
Rappelons que la filière connaît en ce début d’année d’importantes difficultés suite à une récolte d’olives catastrophique lors de la campagne 2014-2015. La production d’huile d’olive a en effet chuté de plus de 60%, entraînant des pertes de chiffre d’affaires conséquentes, à la fois pour les producteurs d’olives, mais aussi pour les moulins transformateurs.
Cette crise, la plus importante de ces dernières années, résulte principalement d’attaques exceptionnelles de la mouche de l’olive, dont le développement a été favorisé par une conjonction de conditions climatiques particulièrement défavorables (hiver doux, été frais et pluvieux…).
C’est pourquoi Stéphane Le Foll a décidé de prendre des mesures permettant à court terme aux producteurs et transformateurs de passer ce cap difficile, et, à moyen terme, d’éviter qu’une telle situation puisse se reproduire.

Exonérations et prises en charge d’intérêts bancaires

Sur le plan économique, des mesures exceptionnelles d’accompagnement vont rapidement être mises en place:
  • exonérations de cotisations sociales pour les oléiculteurs;
  • prises en charge d’intérêts bancaires et prêts de trésorerie dans le cadre du plan d’actions en faveur des fruits et légumes;
  • délais de paiement et remises gracieuses de taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFNB) pour les oléiculteurs et de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFB) et de cotisation foncière des entreprises (CFE) pour les transformateurs.
L’État reste également engagé financièrement aux côtés de l’Afidol, l’interprofession oléicole:
  • sa participation au 4e programme européen d’aide dans le secteur de l’huile d’olive et des olives de table a été portée de 70 000 à 140 000 euros, afin de consolider les actions d’appui technique et de vulgarisation des connaissances;
  • une enveloppe de 70 000 € va être mobilisée pour assurer des actions de promotion de crise.

 
Une future réunion sur les extensions d’usage

 
Sur le plan sanitaire, dès la constitution des associations sanitaires régionales courant 2015, les professionnels pourront présenter des programmes collectifs volontaires comprenant des mesures de prévention, de surveillance et de lutte contre la mouche de l’olive. Le ministère assure que:

Le ministre, attaché à ce mode de gestion collective des risques, approuvera dans les meilleurs délais les programmes valides et pertinents afin que les agriculteurs engagés dans cette démarche puissent être éligibles au Fonds national agricole de mutualisation sanitaire et environnementale (FMSE). Le renforcement des actions coordonnées de l’ensemble des oléiculteurs, associé à une diffusion la plus large des méthodes alternatives et de lutte biologique contre la mouche de l’olive, doit permettre d’éviter qu’une telle situation se reproduise à l’avenir.

Toutefois, le ministère de l’Agriculture continuera à étudier les demandes de dérogations adaptées pour l’utilisation de certains produits, dès lors qu’elles sont nécessaires et justifiées.
Le ministre organisera également une réunion pour faire le point sur les possibilités d’extension d’usage de certains produits dans le cadre de la procédure allégée des usages dits mineurs.
 

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