« L’apport d’extraits de levure stimule la division et l’expansion cellulaire, la biosynthèse des acides nucléiques, des protéines et de la chlorophylle, la croissance des plantes et le développement des fruits », explique la firme qui a effectué une cinquantaine d’essais sur la fraise, sur la tomate, sur la laitue, sur les fruits à pépins, sur les fruits à noyau et sur la vigne.
Les résultats ont montré des effets bénéfiques sur la couleur des fruits (sur la pomme), la réduction de la perte de poids après stockage sur la fraise, le taux de sucre et l’augmentation de l’azote assimilable dans le moût du raisin et le poids des baies en vigne.
Utilisable en bio
Moka est compatible en mélange autorisé et utilisable en agriculture biologique. Le produit, qui est disponible en bidon de 10 litres, s’applique à la dose de 2 litres par hectare, en début de nouaison, avec deux doses pour les fruits, deux à quatre pour la fraise et les fruits rouges et deux à six pour les solanacées et les cucurbitacées.Depuis 2015, une équipe de six personnes, incluant production, R&D, réglementaire, marketing et vente, travaille au développement de ce nouveau biostimulant.
« Nous avons développé une formulation liquide et concentrée d’extraits de levures, désormais homologuée, en mettant l’accent sur la stabilité, sur la répétabilité et sur l’efficacité du produit. Des d’essais de performance (serre, micro-parcelle BPE [bonnes pratiques d’expérimentations] puis démonstration en champs) ont été réalisés en France, en Espagne, en Italie, et en Grèce sur vigne, en arboriculture et en maraîchage pour caractériser l'action produit, sa dose et son positionnement », témoigne Antoine Martin, responsable développement technique chez Agrauxine.