Si la situation est la même pour toutes les interprofessions agricoles et agroalimentaires, l’impact n’est pas aussi marqué dans les autres filières : pour Interbev, par exemple, le financement par l’Etat ne représente qu’1,7 millions sur un budget com’ de 40.
« On nous demande de nous autogérer »
Luc Barbier, président de la FNPF, se demande, effaré, « s’il y a encore une place pour la filière fruits et légumes en France ». En effet, cette décision du ministère intervient peu après l’annonce de la suppression de la TFA pour le financement du CTIFL et la réunion du 26 septembre organisée avec les représentants de la filière fruits et légumes au ministère, et qui avait fortement déçu…« On nous demande de nous autogérer ! Il y a, dans le fonctionnement de l'équipe ministérielle, une part certaine d’irresponsabilité ! »
Mais si Stéphane Le Foll, comme il l’a clairement répété ces derniers temps, souhaite surtout mettre l’accent sur l’innovation et la recherche, c’est oublier que la promotion est essentielle pour maintenir un écoulement correct des volumes de fruits et de légumes frais, et ce, même s’il est évoqué que France AgriMer puisse bénéficier de fonds Casdar plus importants.