Le ministre l’a annoncé : la TFA (Taxe fiscale affectée) qui finance le CTIFL est condamnée à disparaître au plus tard en 2016. Le centre technique sera dorénavant financé par une CVO (cotisation volontaire obligatoire) adossée à celle d’Interfel. L’interprofession avait, en effet, déjà eu l’obligation de passer à un mode de financement par CVO il y a quelques années.
15 millions par an
« C’est une bonne chose que cette homogénéisation du financement, estime à cet égard Bruno Dupont, président d’Interfel, conscient que l’Etat souhaite faire disparaitre la taxe pour alléger le montant global des impôts payés par les français. Avec Henri Pluvinage, président du CTIFL, il a conjointement demandé aux directeurs des deux organismes d’étudier la mise en place d’un mécanisme financier permettant à Interfel d’assurer à terme le financement du CTIFL. L’objectif est de pouvoir mettre en place le processus dès 2015.
La nouvelle CVO doit être calculée de la manière la plus juste possible. Il y évidemment des gains de productivité à gagner : on trouvera, dès 2015, une harmonie au-delà de l’aspect budgétaire.Tout cela va dans le bon sens de l’histoire.
La TFA rapporte actuellement une quinzaine de millions d’euros par an au CTIFL.
