Zéro résidu de pesticides : quel consentement à payer plus ?

Sur les achats de fruits et légumes, le critère "sans" est important pour 20 % à 27 % des consommateurs. Infographie : FranceAgriMer et Interfel
Une étude transversale relative à l’évolution du marché des fruits et légumes porteurs d'allégations sur les pesticides et les résidus, cofinancée par FranceAgriMer et Interfel, est sortie en décembre 2021, avec une infographie présentant les résultats. 
 
« Cultivés sans pesticides », « zéro résidu de pesticides », « sans pesticides de synthèse »… Actuellement, il existe deux grands types d’allégations autour des produits phytopharmaceutiques, rappelle l’étude réalisée par le cabinet Segments, en partenariat avec TriesseGressard : les allégations autour du « Cultivé sans » et les allégations autour de l’absence de résidus de pesticides (zéro/sans résidus de pesticides).

Pour les achats de fruits et légumes, le critère "sans" est important pour 20 % à 27 % des consommateurs, contre 30% pour le bio. Près de 40 % des consommateurs semblent prêts à payer plus cher, entre 0,10 € et 0,30 €/kg supplémentaires pour les produits porteurs de ces allégations. 74 % des personnes interrogées trouvent rassurante la présence de l'indication sur certains produits par rapport au reste du rayon fruits et légumes frais, et 47 % des interrogés jugent l’impact positif sur l’image du magasin.

Cependant, seuls 7% déclarent avoir ce critère en tête avant d’arriver dans le rayon, et 9% déclarent utiliser ce critère pour arbitrer entre deux produits (l’étude montre que moins d’une personne sur deux lit des informations en rayon…).

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