« Depuis le début de la crise et des manifestations menées sur tout le territoire par les "gilets jaunes", les marchés de gros de France subissent une diminution de plus de 50% de leur activité pour une majorité d’entre eux », affirme la fédération des marchés de gros de France, dans un communiqué du 7 décembre. Elle constate que « l’approvisionnement est devenu de plus en plus difficile et dégradé, ce qui est dû à des délais de livraison qui se sont rallongés ».
« Toute la chaîne de l’alimentaire du frais a été largement impactée par ces derniers événements qui ont entraîné outre une baisse du chiffre d’affaires des opérateurs et des producteurs estimée à 30%, une augmentation du gaspillage alimentaire et des déchets de l’ordre de 20% », poursuivait la FMGF le 7 décembre.
Toute la France concernée
Au Min de Chateaurenard, les frigos sont restés remplis suite à la demande de nombreux clients de reporter les livraisons, ont relayé les journalistes de France 3 Paca.En Ille-et-Vilaine, l’entreprise Lou légumes, deuxième producteur français de champignons, a dû détruire 15 tonnes de marchandises, selon France 3 Bretagne.
La Corse a également été touchée par les blocages : les livraisons de clémentines sont restées bloquées et les récoltes ont dû être suspendues une journée avant un retour à la normale au bout de 48 heures.
S’il est encore difficile de chiffrer précisément les pertes économiques liées au mouvement des "gilets jaunes", on peut cependant s’attendre à des pertes plus grandes encore que celles connues à ce jour…
