« Tous les indicateurs de consommation progressent : la banane a fait partie des « produits refuges » pendant cette période de crise sanitaire », indique l'AIB
Sur le premier semestre 2021 (de janvier à mi-juin), les achats des ménages accusent un léger recul – de 0,8 % en volume et de 3 % en valeur – par rapport à l’an dernier, où la période du premier confinement avait été marquée par des achats records. Par rapport à 2019, les achats restent en progression, de 4,9 % en volumes et de 6,4 % en valeur.
L’approvisionnement du marché en hausse
Selon l’AIB, l’approvisionnement du marché européen de la banane a progressé de 4 % en 2020 par rapport à 2019, pour atteindre le niveau record de 6,68 millions de tonnes. La parité euro/dollar a notamment renforcé la compétitivité des origines dollar sur les marchés européens. Le baromètre des prix import du Cirad est en revanche à l’un de ses plus bas niveaux.
L’approvisionnement net de la France progresse également fortement (+5 % par rapport à 2019), mais en raison d’une baisse des volumes réexportés, les arrivages en vert sur le marché français restant pratiquement stables. Le Cirad évalue la taille du marché français à près de 700.000 tonnes, avec un recul origines des Antilles et ACP (-8 %), et une progression de l’Amérique latine (+30 %, soit une part de marché de 27%).
Début 2021, l’approvisionnement en vert du marché français a été un peu chaotique, indique l’AIB, mais ressort, arrêté à fin avril, en hausse de 3 % par rapport à l’an dernier. La banane de Martinique et de Guadeloupe retrouve son niveau de 2019, alors que les produits d’Amérique latine poursuivent leur développement. En lien avec cet approvisionnement soutenu, l’indicateur de marché « sortie mûrisserie » 2021 est en nette baisse depuis le début de l’année par rapport à la moyenne des années antérieures.