Un beau début de saison : cette année, la récolte a été légèrement précoce avec des mois de janvier et février ensoleillés, ce qui a permis un taux de sucre très élevé. Selon l’AIFLG, l’association des fruits et légumes du Lot-et-Garonne :
La qualité attendue est au rendez-vous, de même que la main-d’œuvre qualifiée qui avait manqué ces trois dernières années de campagne.
L’augmentation des coûts de production et le contexte social pèsent sur la production : sur les phyto, les intrants et les emballages, les producteurs constatent en moyenne une augmentation de 20 à 30% sur chaque poste. Côté main-d’œuvre, les deux augmentations successives du Smic pour faire face à l’inflation entraînent mécaniquement une augmentation des charges salariales pour l’employeur : de nombreux saisonniers sont en effet embauchés pour la récolte de fraises. Au total, ce poste a entraîné une hausse de 7 à 8% des charges en seulement un an.
Parallèlement, l’inflation de ces derniers mois influence le pouvoir d’achat des consommateurs et leur impose de faire des choix dans leur alimentation. Selon l’AIFLG :
Il y a donc un risque que la consommation de produits plaisirs passe au second plan au profit des économies à réaliser. Cette même inflation pousse la grande distribution à continuer de commercialiser la fraise d’Espagne, principale concurrente, en tant que premier prix (ce qui n’était pas le cas l’année dernière) afin de répondre au besoin et attentes des consommateurs.
- la protection des fraises (tenue des fruits et amortissements des chocs);
- la bonne mise en valeur du produit qui prend une place importante dans le cahier des charges et dans la motivation d’achat du consommateur;
- le transport et le stockage;
- l’aspect financier;
- la sécurité d’approvisionnement…