Après plusieurs années de progression constante, le marché de la pomme « bio » s’essouffle désormais en France. Même constat chez nos voisins transalpins. L’offre surpasse la demande et la production peine à s’écouler. La faute à une succession de crises qui a fini par créer cette situation d’excédent structurel. Les chiffres étaient pourtant évocateurs. Depuis 2017, la part du biologique dans cette filière était passée de 6201 ha cultivés à 8236 pour l’Italie. Un taux de conversion encore meilleur dans l’Hexagone, avec une évolution de 5523 ha à 9090 sur les trois dernières années.