Une bineuse à l’étude dans le Limousin

Mercredi 13 mai, la société Souslikoff est venue livrer sa première bineuse à 10 pomiculteurs de Haute-Vienne, pour étudier l’entretien mécanique d’une quarantaine d’hectares sur la campagne 2015. Photo : Syndicat de Défense de l'AOP Pomme du Limousin.
Depuis quatre ans dans le Limousin, les arboriculteurs et InVénio cherchent à obtenir un équipement d'entretien mécanique du rang de pommiers, travaillant les deux côtés à la fois. Objectif : gagner en débit de chantier, et ainsi diminuer les coûts du desherbage mécanique. Aujourd’hui, la société Souslikoff, partenaire du projet depuis 4 ans, est venue livrer sa première machine à 10 pomiculteurs de Haute-Vienne, pour étudier l’entretien d’une quarantaine d’hectares sur la campagne 2015. Michel Texier, un des producteurs intégrés au projet, également président de la coopérative de producteurs de pommes Limdor, explique :

Nous allons tester cette machine sur un tracteur du groupement. Elle sera conduite par un chauffeur sur les 40 ha issus de 10 producteurs, soit 3-4 ha par producteur. Le but est de voir l’efficacité de la machine pour l’entretien mécanique du rang, sa robustesse, son débit de chantier, et dans un second temps sa rentabilité économique.



Viser 1 ha/h

Le travail du sol se fait à l’aide de lames, socs ou disques interchangeables. Aucun élément rotatif avec entraînement hydraulique n’est présent. Cette machine correspond à l’adaptation en verger de la Décalex Air de Souslikoff utilisée en vigne. Largeur de travail : de 4 à 4,5 m. Pour les premiers passages, l’outil a été passé à 4 km/h, mais devrait pouvoir atteindre les 5 km/h en entretien, soit un hectare à l’heure idéalement.
 

Au départ, nous allons certainement mettre entre une et deux heures à l’hectare, en comptant aussi le temps nécessaire pour tourner en bout de rang. Une fois la campagne réalisée avec cet équipement, nous aurons des éléments techniques et économiques à fournir aux producteurs, qui pourront alors faire le choix d’investir ou non dans ce type de machine.


Entre 20 000 et 30 000 euros

Prix de vente prévu : entre 20 000 et 30 000 euros selon les options. Les pomiculteurs pourraient ainsi faire le choix de s’équiper à plusieurs, suggère Michel Texier, pour 30, 40 ou 50 ha selon les résultats des tests menés cette année.
 
Si ce premier prototype est quasiment abouti, de petites modifications devraient être adaptées sur la machine définitive livrée en fin d’année. Testée dans le verger Limousin, la bineuse de Souslikoff devrait ensuite être étudiée sur d’autres vergers français, pour un développement de l'entretien mécanique du rang.

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