Premiers dégâts sur pomme dans l’Hérault

Pour la première fois depuis 15 ans, des variétés plus précoces ont été touchées par la mouche méditerranéenne dans l'Hérault. Photo : CEHM
À l’occasion de la traditionnelle matinée pomme du CEHM à Marsillargues (34), Claude Tronel a appelé les producteurs à la plus grande vigilance car les premiers dégâts sur pomme de la mouche méditerranéenne ont été confirmés par le laboratoire montpelliérain de l'Anses en ce début de semaine.

"Depuis que nous suivons de manière précise ce ravageur, à savoir depuis quinze ans, nous n’avons jamais constaté de dégâts aussi précoces."

Jusqu’à aujourd’hui, l’exposition de la pomme au risque "mouche méditerranéenne" était limitée aux variétés plutôt tardives dont les fruits sont très proches de la maturité. On parle désormais d’attaques sur Elstar, Akane, Gala...

Prophylaxie et piégeage massif comme leitmotiv

Claude Tronel a souhaité faire passer un double message aux producteurs et aux techniciens présents ce jeudi 24 aout:

"Dans un premier temps, la prophylaxie ne doit en aucun cas être négligée. Il ne faut pas laisser de fruits piqués sur les arbres et gérer les fruits tombés à terre sous peine de voir le risque s’amplifier jusqu’à la fin de la saison."

Enfin, il a rappelé qu’une protection efficace est également possible:

"À ce jour, deux solutions de piégeage massif sont homologuées et donnent de bons résultats. Il s’agit du Decis® Trap de Bayer et du MagnetTM MED de De Sangosse."


Pour rappel, la mouche méditerranéenne des fruits (Ceratitis capitata), qui s’attaque à près de 200 variétés fruitières dans le monde, cause surtout des dégâts, dans le sud de la France, sur pêches, pommes, figues et kakis. En Corse, la pêche et les agrumes peuvent être touchés. En Languedoc-Roussillon, les premières attaques sont constatées sur pêchers à partir de mi-juillet, pour se poursuivre sur toute la fin de la campagne et continuer sur fruits à pépins et sur pommes en particulier.
Concrètement, la femelle pond ses œufs sous la cuticule du fruit. Ces blessures de pontes font apparaître une tâche marron à sa surface qui s’étend rapidement. D’autre part, là où les larves se nourrissent, des nécroses se forment, la pulpe devient molle et la maturation s’accélère : le fruit n’est plus consommable et chute. 

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