Pommiers : les régions ne se valent pas

Si le Sud-Est est touché par le carpocapse, plus de 40% des traitements insecticides visent les pucerons dans les autres bassins de production. Photo: F. Rabut/Pixel Image
En 2011, les vergers de pommiers, qui représentent le tiers du verger français, ont reçu en moyenne 35 traitements phytosanitaires: 22 contre les maladies fongiques, la tavelure notamment, neuf contre les insectes ravageurs, deux contre les mauvaises herbes et deux pour réguler la charge en fruits des arbres. Mais le nombre moyen de traitements varie selon les régions: de 27 dans le Nord/Nord-Ouest à 39 dans le Sud-Ouest et 43 dans le Centre/Ouest, indique Agreste dans son bilan des pratiques phytosanitaires en vergers de pommiers, paru début avril 2015.

Effet variété

Les variétés Golden et Gala, représentant de 50% des vergers de pommiers dans le Centre/Ouest à 62% dans le Sud-Est, sont très sensibles aux maladies fongiques et induisent une consommation de produits phytosanitaires supérieure à la moyenne nationale. Ainsi, pour la Golden, le nombre moyen varie de 32 dans le Sud-Est à 46 dans le Centre/Ouest. Pour Gala, il varie de 25 dans le Sud-Est au double dans le Centre/Ouest. Les pommes Jonagold et Boskoop, majoritaires dans le Nord, sont bien adaptées aux conditions climatiques de cette zone, et reçoivent en moyenne 30 traitements.
 

17 à 25 traitements tavelure

Quel que soit le bassin de production, les traitements anti-tavelure représentent la grande majorité des traitements fongicides-bactéricides. Le Sud-Ouest et le Centre/Ouest, soumis à une humidité plus importante favorable au développement de cette maladies ont reçu en moyenne plus de 25 traitements fongicides-bactéricides en 2011, contre 17 dans le Sud-Est, qui bénéficie d’un temps plus sec défavorable aux parasites.

Carpocapses dans le Sud-Est, pucerons ailleurs

Dans les bassins du Centre/Ouest, Sud-Ouest et Sud-Est, 8 à 10 traitements insecticides-acaricides sont pratiqués en moyenne, soit de 23% à 31% de l’ensemble des traitements phytosanitaires en 2011. Plus de 40% de ces traitements visent les carpocapses dans le Sud-Est, plus de 40% visent les pucerons dans les autres bassins de production.
 
La méthode de confusion sexuelle est mise en œuvre dans sept cas sur dix. Ce ratio varie de 54% dans les bassins du Nord à 80% dans le Centre/Ouest. Il est de deux tiers pour les arboriculteurs du Sud-Ouest. Le piégeage massif pour réduire les populations de ravageurs n’est pratiqué que par 7% des arboriculteurs. L’utilisation de filets avant les premières pontes de carpocapses est peu suivie, avec seulement 14% des arboriculteurs qui la mettent en place. Globalement, 11% des pomiculteurs cumulent la confusion sexuelle et l’utilisation de filets (20% dans le Centre/Ouest 8% dans le Sud)
 

Techniques culturales

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15