« L’économique va toujours plus vite que la politique, constatait Xavier Beulin au congrès de Légumes de France, au cours de la table ronde sur la zone euro-méditerranéenne. Nous ne sommes pas dans l’immobilisme. Il y a, au contraire, déjà beaucoup d’échanges avec la zone méditerranéenne ». Mais, il faut bien l’avouer, les relations euro-méditerranéennes se limitent souvent à des négociations commerciales tendues, distorsions de concurrence obligent. Sauf que la filière ne peut continuer dans cette logique de concurrence, de prix bas et de destruction de valeur !
Le défi, aujourd’hui, est donc de mettre en place des relations triangulaires entre pays de la zone, voire de faire de l’espace euro-méditerranéen un hub capable de se positionner sur des secteurs plus au sud. Et alors que l’idée du label méditerranéen s’étudie de nouveau, un opérateur français a récemment monté une société d’économie mixte qui lui permet d’exporter des pommes en Algérie tout en favorisant l’emploi et l’économie locaux.
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