Le melon de Cavaillon en route vers l’IGP ?

Le Melon de Cavaillon sera facilement repérable dans les étals. Photo : DR
Quand on demande aux consommateurs de citer une origine française de melon, c’est le melon de Cavaillon qui leur vient spontanément à l’esprit. C’est en effet ce que démontrent différentes études du CTIFL. C’est donc non seulement sur cette notoriété mais aussi sur la garantie d’une origine et d’un savoir-faire qu’entendent s’appuyer l’ensemble des professionnels engagés dans la démarche de relance de la marque Melon de Cavaillon®, comme l’a souligné Jérôme Jausseran, président du syndicat Melon de Cavaillon, à l’occasion d’une conférence de presse qui se tenait lors du dernier Salon Medfel, à Perpignan : "Nous sommes aujourd’hui un collectif d’une cinquantaine d’entreprises maîtrisant l’ensemble de la démarche, de la production à l’expédition. On ne peut pas réussir chacun de notre côté. Seul le collectif peut nous donner le moyen de nos ambitions!"
 

10 000 tonnes d’ici trois ans

Et ces ambitions sont multiples. La première d’entre elles concerne le positionnement de Melon de Cavaillon® sur deux segments : premium et bio. "Notre melon premium sera un produit exceptionnel en termes de qualité et de présentation, soumis à des règles et de contrôles qualité stricts, et présent sur les étals de juin à septembre", précise Jérôme Jausseran. Un contrôleur qualité a été recruté pour assurer la grantie d'un produit premium de façon homogène à l'ensemble des structures de production et d'expédition. Ce positionnement premium sera clairement repérable par le consommateur par une présentation différenciée, unique, commune à toutes les entreprises engagées dans la démarche.
La filière vise un objectif de 3 000 tonnes dès cette année et espère atteindre les 10 000 tonnes d’ici trois à cinq ans, sachant que le potentiel dans la zone historique avoisine les 50 000 tonnes. Du côté du melon bio, le potentiel serait de 300 tonnes dès 2017.
La filière a également décidé de relancer dès cette année une démarche de reconnaissance en IGP (indication géographique protégée). "L’INAO nous demande une année test qui se traduira, à n’en pas douter, par un essai concluant", espère Jérôme Jausseran.
 

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