FeL Partenariat mérite plus de visibilité

« Je constate une certaine frilosité de la part de nos clients. C’est à vous, la GMS, d’exiger de vos fournisseurs qu’ils adhèrent à FeL partenariat ! », s’est exclamé Christian Berthe, président de l’UNCGFL à l’attention de Georges Daniel, qui représentait la FCD le 20 janvier dernier. Une matinée d’information était en effet organisée à Paris, un mois après la signature de la troisième convention par les présidents des fédérations fondatrices (UNCGFL, CSIF, Aneefel) et de la directrice Générale de la DGCCRF, Nathalie Homobono.

La démarche d’autocontrôle FeL partenariat concerne aujourd’hui 78 entreprises qui en sont ravies : reconnaissance grandissante, possibilité de mettre en place une démarche qualité pragmatique sans équipe interne dédiée, développement de relations de confiance avec son amont et son aval, échanges facilités avec l’administration lors des contrôles…

« On voit chez les adhérents à la démarche un souci de se conformer strictement à la réglementation », a souligné Jean-Louis Gérard, sous-directeur à la DGCCRF, avant d’ajouter qu’ « on parle de plus en plus de cette démarche à l’échelon administratif et institutionnel ». Il faut rappeler que FeL Partenariat est la seule démarche collective d’une profession qui se met en ordre de marche pour apporter des garanties de qualité, de sécurité et d’hygiène à ses clients (quoique comparable à la démarche mise en place par le marché privé Saint-Charles de Perpignan).

Vers une démarche interprofessionnelle, ou européenne ?

Pour Yves Friot, de France Restauration, et Georges Daniel, de la FCD, « la communication ne va pas jusqu’au bout de la chaîne ! » Mais si c’est aux fournisseurs d’être les premiers promoteurs de FeL Partenariat, il est vrai que l’aval pourrait peser en privilégiant les fournisseurs labellisés. L’idée est évidemment de voir grossir le nombre d’adhérents. À voir aussi comment la démarche pourrait être encore plus globalisante : peut-on imaginer qu’elle soit portée par l’interprofession (les producteurs, mais aussi les primeurs, n’y sont aujourd’hui pas associés) ? Qu’elle constitue le socle de base d’une démarche européenne ? Ou que des ponts se trouvent avec les certifications privées existantes comme Global Gap ou Iso 9001 ?

Toute carte est à jouer autour de cette démarche d’autocontrôle qui a permis l’analyse de 2 700 échantillons en 2014.

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