Dominique Malaterre devient directeur d'Europépinières

« Ce qui m’importe, c’est d’apporter aux producteurs un accompagnement technique, notamment sur les choix variétaux, qui dépassera la simple fourniture des plants», explique Dominique Malaterre, directeur d’Europépinières depuis avril dernier.
« La direction d’Europépinières est ma troisième activité professionnelle », introduit Dominique Malaterre, fier de ses dix-huit ans passés dans le monde de la technique arboricole, d’abord comme technicien arbo spécialisé en fruits à noyaux à la chambre d’Agriculture des Pyrénées-Orientales, puis comme technicien de conseil chez Saveur des Clos.

« J’ai toujours axé mon travail sur le choix variétal, même si j’apporte également une grande importance à la conduite de l’arbre. »

« Rencontrer un maximum de producteurs »

Depuis début avril, Dominique Malaterre succède donc à Thierry Ruiz, qui était resté 3 ans et demi à la tête de la structure.

« Ma priorité, à l’heure actuelle, c’est d’occuper le terrain, et de rencontrer un maximum de producteurs », avance le nouveau directeur.

Les deux principales missions d’Europépinière sont le développement d’arbres à noyaux et à pépins, ainsi que l’élevage de noyers et de châtaigniers, sous la forme de prestations de service.

« Cette année, on a 100 000 scions en fruits à noyaux, ainsi que 60 000 yeux dormants qui seront greffés en août, et quasiment 200 000 plants de pommiers (porte-greffe)».


Europépinières est la seule pépinière professionnelle des Pyrénées-Orientales. « On met en avant la proximité entretenue avec notre panel de clients, mais aussi la qualité de nos plants, le professionnalisme de la main d’œuvre, et, bientôt, la qualité de notre suivi technique ! » Parce que ce qui importe à Dominique Malaterre, c’est de faire profiter à ses clients de l’expertise technique pointue qu’il a acquise.

 « Je souhaite garder le contact avec les producteurs et leur apporter un accompagnement technique, notamment sur les choix variétaux, qui dépassera la simple fourniture des plants.  S’il y a des pucerons sur une parcelle, je ne manquerai pas d’en informer le producteur ! »


Des pépites dans le portefeuille de la pépinière ?

En pêches et nectarines, la création variétale continue. « On a des pépites potentielles dans notre portefeuille. Nous allons bientôt les tester, les observer, et, dans l’idéal, leur faire intégrer le réseau d’observation national l’année prochaine. On a une petite dizaine de variétés qui pourraient être intéressantes », conclut Dominique Malaterre.

Fleur Masson

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