Pekka Pesonen, le secrétaire général du Copa-Cogeca, explique:
"Les actions prises jusqu'à présent pour faire face aux graves répercussions de l'embargo russe sont un pas dans la bonne direction mais les prix moyens pour les fruits et légumes, bien inférieurs à la moyenne des années précédentes, restent très bas. Les prix du marché ne couvrent même pas les coûts de production et les producteurs font face à d'importants problèmes de liquidités."
Demande de révision du régime européen
Le Copa et la Cogeca demandent donc une révision du régime européen pour éviter une nouvelle détérioration du marché pour les légumes de la saison à venir ainsi que pour les fruits d'été comme les pêches, les nectarines et les fruits rouges.
"Le retrait de produits distribués ensuite gratuitement est limité aux demandes des œuvres caritatives et la capacité de stockage atteint ses limites. Nous devons donc augmenter les compensations pour les retraits destinés à d'autres utilisations comme le composte ou le biogaz, tenir compte des coûts de transports et libérer de la capacité de stockage pour la saison à venir."
5 000 tonnes par État membre
Le Copa et la Cogeca demandent que les fruits d'été et les fruits rouges soient éligibles à ce régime pour que la situation du marché de ces produits ne se détériore pas plus la saison à venir. Ils appellent la Commission à introduire dans ce cadre un quota de 5 000 tonnes par État membre. Ils demandent aussi à ce que les sommes allouées au régime soient maintenues pour le secteur des fruits et légumes étant donné que tous les fonds n'ont pas encore été totalement utilisés."L'année dernière, les producteurs de fruits d'été et de fruits rouges ont enregistré des pertes considérables et les mesures d'aide sont arrivées trop tard fin août. Les producteurs ont besoin cette année d'une bonne saison pour se relancer. Il est nécessaire d'agir."
