Stéphane Le Foll est le nouveau ministre de l'Agriculture

Stéphane Le Foll est le nouveau ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire. C'est un défenseur de la Pac et de son budget.

Stéphane Le Foll vient d'être nommé ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire dans le gouverment de Jean-Marc Aurault. Membre de la Commission agriculture du Parlement européen (Comagri) depuis 2004, le nouveau ministre est un vrai connaisseur des questions européennes.

Stéphane Le Foll naît au Mans en 1960 mais grandit dans les Yvelines, à Longnes, un petit village situé à une dizaine de kilomètres de Mantes-la-Jolie. Après l'obtention d'un BTS Agricole, d'un DEA en économie et d'un diplôme du Conservatoire national des arts et métiers, ill commence sa carrière en tant qu'enseignant dans un lycée agricole. Il s'engage en politique très jeune, à 23 ans, en étant élu au Conseil municipal de Longnes.

En 1997, suite à la victoire de la gauche aux élections législatives, il est brièvement nommé conseiller technique auprès du ministre de l'Agriculture de l'éqoque, Louis Le Pensec. Il devient ensuite le directeur de cabinet de François Hollande pendant toutes ses années à la tête du PS, jusqu'en 2008.

En 2004, il est élu député européen et est nommé vice-président de la Commission de l'agriculture.

En 2006, il crée le Groupe Saint Germain qui réunit différents experts, chercheurs et responsables politiques réflechissant ensemble à la question des politiques agricoles.

En 2007, il perd les élections législatives face à François Fillon dans la Sarthe. Premier secrétaire fédéral de la Sarthe au PS, il reste un fidèle allié de François Hollande et prend en charge le déroulé de sa campagne présidentielle, une fois sa victoire aux primaires le 16 octobre 2011.

Récemment, il a interpellé la Commission sur la nécessité de revoir l'application du découplage total des aides à la production de tomates et de pruneaux, "qui a pour effet effet de priver certains producteurs de tout soutien, tout en générant des distorsions de concurrence, mais aussi de menacer l'avenir de filières ainsi que l'emploi dans un contexte de coûts de production élevés et de concurrence croissante".

Les chambres d'agriculture accueillent ce matin avec la plus grande considération la nomination "d'un défenseur résolu de la Pac et de son budget".

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