C’est au tour du kiwi d’être au centre de la campagne de communication «tu crées, tu croques, tu craques!» d’Interfel et de son homologue italien Alimos. Rien de tel qu’une petite piqûre de rappel sur la teneur en vitamine C (92,7 mg/100 g) et les vertus anti-oxydantes du kiwi en cette période hivernale. Et ce n’est pas le seul argument commercial, comme l’explique François Lafitte, producteur et président de la Scaap Kiwifruits de France:
«L’avantage du kiwi est sa résistance naturelle aux insectes: nous avons très peu de traitement à lui apporter, ce qui préserve sa qualité gustative.»
Avec plus d’un milliard de kiwis consommés chaque année en France, il s’impose aujourd'hui comme le 10e fruit le plus acheté, son arrivée sur le marché français datant des années quatre-vingt. La filière française se compose de 1500 producteurs soit 60000 à 75000 tonnes de kiwis chaque année. Le kiwi français tire aussi son épingle du jeu à l’étranger: 1/3 de la production est exportée vers l’Europe, l’Asie et l’Australie. Au niveau mondial, la production s'élève à 2,2 millions de tonnes. La France arrive donc en 6e position des pays producteurs, le top trois revenant à la Chine, la Nouvelle-Zélande et l’Italie.
La variété Hayward toujours à la mode
Quand on parle de kiwi, c’est la variété Hayward sélectionnée par un pépiniériste Néo-Zélandais en 1920 qui vient à l'esprit. Présente sur les étals de novembre à mai, c’est la variété phare de la production française à 90%. Et cette tendance tend à se poursuivre, comme l’explique François Lafitte:«Nous devons continuer à planter des kiwis de variété Hayward, car le marché est demandeur de sa qualité et son potentiel de développement à l’exportation est important. Une autre voie d’avenir est la diversification variétale.»