Une participation en recul de 9 points par rapport à 2013, et de 20 points par rapport à 2007, autour de 46% seulement pour 2019. Les élections aux chambres d’agriculture n’ont pas suscité d’adhésion forte, malgré la simplicité du vote électronique. Pour le collège 1 des chefs d’exploitations et assimilés, les listes FNSEA et JA ont remporté 55,8 % des voix, en hausse de 0,2%, suivies de celles de la Coordination rurale à 21,5 % (+0,4%), de la Confédération paysanne à 19,5 % (+0,3%) et du Modef à moins de 2 %.
À noter donc :
La FNSEA-JA s’impose dans la très grande majorité des départements (en vert sur la carte), reprenant le Puy-de-Dôme, géré jusque-là conjointement par la CR et la Conf', ainsi que le Calvados et la Charente à la CR.
La Haute-Garonne sera dirigée par une liste JA, sans alliance avec la FNSEA.
La Coordination rurale (en jaune), deuxième syndicat majoritaire d'après ce vote, gagne dans la Vienne, la Haute-Vienne et le Lot-et-Garonne.
La Confédération paysanne (en orange) s'installe en Loire-Atlantique (mais avec deux voix d'avance seulement, et en attente du recours déposé par FNSEA-JA) et à Mayotte.
Le Modef (en bleu) et les JA dirigeront conjointement la Guadeloupe.
Des alliances locales, listes dissidentes au syndicat majoritaire, géreront la Moselle et la Martinique.
Pour ces élections, le nombre d'élus est abaissé de 44 à 33 membres dans les chambres départementales d'agriculture pour la prochaine mandature de six ans. Ces élus éliront ensuite les membres des douze chambres régionales d'agriculture. L'ensemble des présidents des chambres d'agriculture, au sein de l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture (APCA), procéderont enfin à l'élection de son président. Claude Cochonneau (FNSEA, ex-président de la chambre régionale d’agriculture des Pays de la Loire), candidat à sa réélection à la tête de l’APCA, devrait ainsi garder son siège.