En tomate, les conditions presque hivernales de fin mai et de juin 2018 ont pénalisé la consommation, entraînant des stocks qui ont pesé tout l’été sur les cours en particulier ceux de la grappe et de la ronde, productions majeures à l’UCPT. La relance de la consommation en juillet n’a pas suffi à assainir le marché. « Nous perdons 7 millions d’euros de chiffre d’affaires par rapport à l’année précédente », déplore la coopérative qui, par ailleurs, s’inquiète de ce début de saison 2019. « La tomate est en crise de façon extrêmement précoce et tous les segments sont concernés. »
D’autres productions sont parvenues à tirer leur épingle du jeu comme le Coco de Paimpol, dont les cours sont restés fermes toute la saison, et l’artichaut avec un chiffre d’affaires jugé correct. En fenouil, brocoli, pomme de terre et petit pois, après des démarrages de campagne parfois difficiles, les marchés ont été globalement fluides et les conditions climatiques de l’été ont permis de maintenir une qualité de produit correcte.
Une montée en puissance du bio
La gamme bio - qui comprend une quarantaine de produits - a poursuivi son développement en 2018 dans un contexte de marché toujours aussi porteur. « Le développement de la pomme de terre, de la carotte, de l’échalote et de l’oignon est spectaculaire », constate l’UCPT. Des nouveautés ont été lancées en 2018 comme le fenouil et la betterave rouge. « La gamme bio est aujourd’hui très diversifiée et les volumes continuent à progresser de par cet effet de gamme mais, aussi, par le fait des conversions qui sont en cours ou qui arrivent à leur terme. »