Les perdants
En arboriculture fruitière, le résultat moyen de l'ensemble des exploitations fruitières reculerait de 56%, à 13 400 euros. Pour cause: une forte baisse des prix des fruits à noyau (pêche, abricot) découlant d’une récolte abondante, de la concurrence espagnole forte, et de l’embargo russe cet été. En 2013, le revenu des arboriculteurs avait peu varié, et s’était maintenu à 30 100 euros en moyenne par actif non salarié, tout comme celui des exploitations de maraîchage (28 600 euros).
Des évolutions et des niveaux de résultat contrastés selon les productions :
RCAI par Utans depuis 2000, par 0tex, en euro 2013
En milliers d’euros
Source: SSP - Rica 2000 à 2013
Outre les arboriculteurs, les céréaliers ont aussi fortement souffert en 2014, avec des revenus en chute de 40%, à 11 500 euros annuels. Les éleveurs bovins viande restent pour leur part dans une situation très difficile compte tenu de la chute de la consommation provoquée par la crise économique et la hausse des importations moins chères, avec des revenus attendus en baisse de 21%, à 14 500 euros. En maraîchage et horticulture, la baisse est moins marquée, avec un revenu moyen de 21 300 euros (- 5,5 %).
Les gagnants
De leur côté, les éleveurs ovin et caprin ayant bénéficié du transfert des aides de la Pac ont vu leur rémunération augmenter de 23% à 20 000 euros en moyenne. Les viticulteurs voient leurs revenus progresser en moyenne de 27%, à 46 200 euros selon Agreste. Enfin, les producteurs de lait ont profité de la hausse des prix sur les marchés internationaux avec une demande soutenue de la part de la Chine et gagnent ainsi 30% sur leurs revenus, situés à 30 100 euros cette année.
