Lors de son discours du 13 avril, le président de la République a affirmé l’importance de « rebâtir une indépendance agricole, sanitaire, industrielle et technologique française » afin de tendre vers « plus d’autonomie stratégique pour notre Europe ».
La FNSEA a entendu les mots d’Emmanuel Macron et attend désormais qu’il passe « de la parole aux actes », annonce le syndicat dans un communiqué du 14 avril.
Selon un sondage du 14 avril1, 93 % des Français ont estimé que l’autonomie agricole devait être « la première priorité politique d’après-crise ». Une donnée qui « redonne espoir aux agriculteurs et les conforte dans la légitimité de leur mission », note la FNSEA.
« Dans ce contexte résolument optimiste, la FNSEA tend la main au président de la République pour proposer d'écrire cette nouvelle page de notre indépendance agricole accrue, bâtie sur des filières agricoles résilientes, compétitives et durables. »
Une nécessité pour Christiane Lambert, présidente du syndicat, qui a rappelé sur Twitter qu'en dix ans, les importations de légumes ont augmenté de 50 %, et celles de fruits de 67 %.
À la Coordination rurale, on estime également qu’il est essentiel de renforcer la production agricole française. Selon Véronique Le Floc’h, secrétaire générale du syndicat, interrogée sur RT France, « sans relocalisation massive de la production et une politique pour des installations en nombre, nous ne sommes pas sûrs, dans dix ou quinze ans, de pouvoir faire face, d'un point de vue alimentaire, à une nouvelle crise ».
(1) Odoxa-Comfluence / Les Échos - Radio Classique
Vie de filière
Le discours du président Macron retient l’attention du monde agricole
