« Cette année, des start-up étrangères devraient rejoindre l’association », précise Paolin Pascot, la plupart issues d’Europe, mais également d’Afrique. Au-delà de l’attractivité de la Ferme digitale, c’est le modèle lui-même qui fait des émules. « L’AgTech se développe dans le monde, et plusieurs pays nous sollicitent pour savoir comment nous avons monté la Ferme digitale », explique le président de l’association. Ainsi, le Brésil, les États-Unis, Israël et des pays d’Afrique s’intéressent au modèle français et souhaiteraient s’en inspirer. Preuve qu’en matière d’AgTech, la France est précurseur.
Pragmatisme
Le succès de l’association repose sur les start-up qui la composent. Dynamiques et audacieuses, elles proposent des solutions conçues avec les agriculteurs. « C’est l’agriculteur qui est le plus innovant, estime Paolin Pascot. Et c’est lui qui doit tester les innovations pour voir si elles sont utiles et si elles répondent à ses besoins. » Car pour les start-up de la Ferme digitale, le maître-mot est le pragmatisme. Une philosophie qui donne des résultats. « Aujourd’hui, à travers ses 24 start-up, la Ferme digitale touche entre 80 et 90% des agriculteurs. » Le nombre cumulé des salariés des start-up est passé de 35 à plus de 400 en 2 ans. « L’AgTtech recrute », affirme la Ferme digitale.La deuxième édition du LFDay le 12 juin
Prête à poursuivre sur son élan et à soutenir le développement des start-up agricoles, la Ferme digitale organisera le 12 juin 2018 la deuxième édition du LFDay. Cette année, la Ferme digitale voit plus grand. Victime de son succès en 2017, le LFDay n’avait pas pu accueillir tous les participants. Ainsi, c’est à la Cité des sciences et de l’industrie (Paris), que se tiendra la deuxième édition de l’événement. L’objectif ? « Rameuter tout ce qui peut se faire d’innovant dans l’agriculture », explique Paolin Pascot. 150 start-up sont attendues (contre 60 en 2017), dont la moitié venues de l’étranger. L’événement permettra, entre autres, aux start-up en devenir et aux investisseurs intéressés par l’AgTech de se mettre en contact pour des collaborations potentielles.