Clarifier le positionnement technique des produits

Pour mieux utiliser les produits de biocontrôle, les conseillers techniques rappellent l'importance de la formation. Photo : fotodiya83/Adobe Stock
La prise en main des solutions de biocontrôle, le plus tôt possible, par les prescripteurs, ainsi que leur formation sont des facteurs clés de succès pour le développement du biocontrôle. Ils ont été cités dans l’enquête réalisée par Bayer sur les attentes des conseillers.

En amont de la journée sur le biocontrôle vigne, arboriculture et cultures légumières, organisée par Bayer le 1er octobre dernier, la firme a interrogé 123 de ses participants sur leurs attentes et leurs besoins quant au développement du biocontrôle. 54 % sont des techniciens de coopératives et de négoces. Hors efficacité et prix, qui sont souvent cités comme des freins au développement du biocontrôle, que faut-il améliorer ? Pour 24 % d'entre eux, la clarification du positionnement technique des produits est une priorité. « Cela va nécessiter d’apprivoiser ces solutions et de croiser toutes les expériences pour avancer sur la compréhension des positionnements techniques », explique Audrey Ossard, chef marché arboriculture et cultures légumières chez Bayer. L’amélioration de la facilité d’emploi arrive en deuxième position. « C’est un des axes de recherche de Bayer, ajoute-t-elle. Il est compliqué de partir d’une solution issue du vivant et de la rendre stable à la fin dans le bidon avec des doses d’utilisation raisonnables et des conditions de stockages faciles. »
La formation est une attente forte des prescripteurs : « 40 % ne se sentent pas armés et formés au biocontrôle », informe-t-elle. L’accompagnement de ces conseillers est donc à réfléchir afin de comprendre le fonctionnement de ces produits : mieux maîtriser les conditions d’application, les positionnements des produits, mieux connaître les modes d’action biologique et leur efficacité.

Mise à disposition d’OAD

En matière d’attentes vis-à-vis de Bayer, 71 % des personnes interrogées souhaitent une mise en test des produits de biocontrôle, trois ans avant leur lancement. « Grâce à une autorisation de distribution pour expérimentation, nous avons, dans certains cas comme avec le Decis trap MB (mouche du brou), travaillé en réseau avec des prescripteurs, des distributeurs et des agriculteurs deux ans avant l’homologation, ce qui a permis d’affiner avec eux les recommandations techniques », précise-t-elle.
62 % souhaitent être formés aux produits de biocontrôle. « Dans les deux-trois ans, un plan d’action sera proposé par Bayer », annonce Audrey Ossard. Un des leviers pour aider au développement du biocontrôle est la mise à disposition d’OAD. Pour la vigne, Bayer propose deux outils : le kit diagnostic oïdium vigne et Bay+ Movida®.

Quel est le profil des agriculteurs utilisant du biocontrôle ? Ce sont ceux connectés à l’aval, en circuit court et en vente directe, ou sous cahier des charges avec des industriels ; des agriculteurs novateurs prêts à prendre des risques mesurés ; et des agriculteurs sensibles à l’environnement, des producteurs bio, ceux dont l’exploitation est certifiée HVE ou avec la volonté de pratiquer une agriculture plus durable.

Par Stéphanie Bot

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