En 2018, le chiffre d’affaires d’Agrial s’élevait à 5,8 milliards d’euros, « en progression de 6,5 % par rapport à 2017 », se félicite Ludovic Spiers, le directeur général. En revanche, l’EBE marque le pas : il atteint les 212 M€ contre 225 M€ en 2017. « La contre-performance liée au climat, notamment pour la production légumière, est l’une des principales raisons de cette baisse », explique le directeur général. Agrial affiche 58 M€ de résultat net de l’ensemble consolidé. Un chiffre encore une fois inférieur à 2017 (63 M€).
Les légumes confrontés aux aléas climatiques
« La branche légumes et fruits frais a particulièrement bien fonctionné dans son activité en 2018, avec un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros en 2018 », se félicite le directeur général. En effet, Agrial n’a jamais connu des ventes aussi fortes pour la marque Florette que cette année, ainsi que sur leur première gamme. En revanche, la productivité n’a pas été au rendez-vous puisque la filière a dû faire face à de nombreux aléas climatiques.Un des investissements de l’exercice présenté concerne l’agrandissement de l’usine Créaline, qui a triplé sa capacité de production, comme nous vous l'indiquions sur ce site le 19 mars dernier. « Cette marque de soupes et de purées fraîches a augmenté son chiffre d’affaires de 20 % en 2018 », affirme Ludovic Spiers.
À noter également le lancement de « Priméale Gourmet ». Une nouvelle gamme qui a pour ambition de séduire de nouveaux consommateurs grâce à des « concepts novateurs » et de nouvelles recettes faciles à préparer dans le but de mieux valoriser les légumes de première gamme.
Lire l’article complet de Claire Lamy-Grandidier sur Circuits Culture.